Décidément, à quelques jours de la fermeture de fin d'année, l'espoir renaît sur le marché primaire obligataire de l'euro. Certes, les entreprises non financières se sont faites plus discrètes ces derniers jours ; mais une agréable surprise est venue des banques.
Depuis la rentrée de septembre et la faillite de l'américaine Lehman Brothers, pas une n'avait osé se présenter aux investisseurs pour leur emprunter de l'argent, tant l'accueil risquait d'être glacial. L'Etat français, comme tant d'autres, a débloqué la situation en offrant sa garantie et les plans de sauvetage européens ont achevé de convaincre les investisseurs que les banques de première qualité bénéficiaient d'une garantie d'Etat implicite.
La Société générale a été la première à le trouver, d'abord sous forme d'une émission d'obligations placées hors marché