FRANCE.
Hervé Novelli le secrétaire d'état au tourisme du gouvernement a annoncé un plan exceptionnel qui devrait dit-il relancer cette activité en perte de vitesse. Les grands accusés sont ceux là même qui en vivent, les professionnels du tourisme qui, par exemple accueillent moins bien les touristes que les espagnols, les italiens voir les américains.
Par ailleurs un certain nombre de pays nous font une forte concurrence, tels: le Maroc, la Tunisie, la Croatie, la Chine et même - eh oui- un pays producteur de pétrole, Dubaï...comme quoi avoir du pétrole ça aide aussi à préparer l'avenir pour peu que ces pays s'y projettent .
Depuis 1990, la France a perdu un peu plus de 2% de son marché quant aux recettes provenant du tourisme, en 2002 notre pays s'est fait "doubler" par l'Espagne, plus dynamique et bien qu'occupant la 1ère place pour la destination touristique en nombre de visiteurs, nous sommes désormais en 3ème position pour ce qui concerne les recettes.
Les offices de tourisme régionaux et locaux vont donc devoir aussi redoubler de dynamisme et d'idées pour capter plus de clients et inventer de nouveuax produits tout en assurant une promotion plus efficace de leurs terroir et territoire.
Article et images jpg gauche et droite Colmar(68) et tour Eiffel Paris, JB Source infos AFP.
Paris- AFP extrait d'un article :"La France a un patrimoine très riche, mais n'arrive pas à le mettre suffisamment en avant", a regretté Jean-Marc Bellaïche, expert du cabinet américain Boston Consulting Group (BCG), chargé de dresser l'état des lieux du tourisme en France.
La France reste à la traîne en termes d'accueil des touristes: seulement 20% se sentent bien accueillis en France, contre 30% en Espagne et 33% en Italie, selon un sondage Ipsos .
Pire, alors que la France se targue de son excellence en matière d'art culinaire, elle se fait désormais devancer par l'Italie, qui recueille 51% d'avis positifs pour sa "nourriture de qualité", contre 42% pour la France.
"On est le pays le plus beau du monde, mais cela ne suffit pas. Il faut passer la vitesse supérieure", a plaidé Gilles Pélisson, directeur général du groupe hôtelier Accor