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12 juillet 2008 6 12 /07 /juillet /2008 01:19
Politique-NOUVEL OBS'
Institutions: Accoyer espère une adoption à cinq voix près
AP | 09.07.2008 | 13:20

Les derniers décomptes indiquent que la majorité des trois cinquièmes pourrait être réunie avec "autour de cinq voix" d'avance lors du Congrès du 21 juillet 2008 sur la réforme des institutions, a déclaré mercredi le président de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer.

Lors d'une rencontre avec la presse parlementaire, M. Accoyer s'est montré raisonnaiblement optimiste sur le vote de la réforme: "je pense qu'elle le sera".

Le président de l'Assemblée a salué les dernières déclarations des radicaux de gauche, qui "reconnaissent dans cette réforme beaucoup d'avancées". "Cette réforme va dans le bon sens et je ne m'y opposerai pas par principe", déclare le président du PRG Jean-Michel Baylet dans un entretien publié mercredi par "Libération". Les 15 parlementaires radicaux de gauche s'étaient abstenus en première lecture à l'Assemblée et au Sénat.

 

la suite:Institutions: Accoyer espère une adoption à cinq voix près

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11 juillet 2008 5 11 /07 /juillet /2008 23:59
La réforme des Institutions à une voix près.
Et en coulisse que se passe t'il?
Image jpg-Le Figaro-Le Parlement se réunira en Congrès (ici, en haut, vue de l'hémicycle en 2007) le 21 juillet à Versailles pour voter la réforme des institutions. Crédits photo : Le Figaro

Nicolas Sarkozy, qui recevra mardi les députés UMP, devrait annoncer une modification des règles de décompte du temps de parole dans les médias. Une nouvelle concession pour tenter de convaincre le PS.

«Cela risque de se jouer à une voix près !» Les conseillers de Nicolas Sarkozy font les comptes à moins de deux semaines du vote de la réforme des institutions par le Parlement réuni en congrès, à Versailles, lundi 21 juillet. Adopté en seconde lecture dans la nuit de mercredi à jeudi par les députés, le projet de loi constitutionnel revient devant les sénateurs mardi (lire ci-dessous). Si un vote conforme sur ce texte, issu d'un compromis entre les groupes majoritaires des deux assemblées et le gouvernement, semble «probable», le chef de l'État sait qu'il va devoir arracher les voix «une à une» pour atteindre les trois cinquièmes indispensables pour l'adoption en Congrès. «À ce jour, ce n'est pas fait», calcule un de ses conseillers.

Contrairement à Georges Pompidou qui avait renoncé au quinquennat en 1973 faute de majorité au Congrès, Nicolas Sarkozy a décidé de prendre le risque. Certes, les députés se plaisent à répéter qu'on ne leur parle jamais de la Constitution sur les marchés. Mais Sarkozy ne veut pas conclure sa première année de réformes par un échec symbolique sur les institutions. Or, contrairement à ses espoirs initiaux, il va devoir se passer des voix des 17 députés PS tentés par un vote favorable. Même la proposition par écrit du président de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer de rédiger une charte de l'opposition n'a pas convaincu le PS. Jack Lang devrait donc faire cavalier seul.

La suite sur le site internet du journal LE FIGARO:

Le Figaro-Politique:L'Elysée joue la réforme des institutions  à "une voix près".
http://www.lefigaro.fr/politique/2008/07/11/01002-20080711ARTFIG00054-l-elysee-joue-la-reforme-des-institutions-a-une-voix-pres-.php

 

 

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10 juillet 2008 4 10 /07 /juillet /2008 16:55
Le patron des radicaux de gauche veut « orienter » ses troupes
vers « un vote pour »

[ 10/07/08 

Bonne nouvelle pour l'exécutif : Jean-Michel Baylet escompte qu'une « très grosse majorité » des 18 parlementaires PRG soutiendront la réforme des institutions. Quelques défections sont à prévoir.

Les radicaux de gauche ne comptent que 7 sénateurs et 11 députés, mais comme chaque voix comptera pour le Congrès, ils ont fait l'objet de toute l'attention de l'exécutif. Au lendemain d'un rendez-vous « très cordial » avec le Premier ministre, François Fillon, le président du PRG et sénateur Jean-Michel Baylet a confié hier matin aux « Echos » : « Nous sommes plutôt dans une orientation de vote pour, si le texte reste en l'état. » Un tel vote, si le gouvernement gagne à sa cause tous les centristes et limite les défections de l'UMP, pourrait permettre, sur le papier, une adoption du texte.

images jpg-Sylvia Pinel et Christiane Taubira -députées PRG.

Les Echos.fr-Vie politique-Le patron des radicaux de gauche veut "orienter" ses troupes vers un vote POUR.
http://www.lesechos.fr/info/france/4750884.ht
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9 juillet 2008 3 09 /07 /juillet /2008 07:54

Le Conseil Economique et Social

Paris

"Palais d'Iéna" le siège sur site web
visite virtuelle.



Lien d'accès au site web:http://www.conseil-economique-et-social.fr/home.asp#





Si votre messagerie ne lit pas le html, consultez directement en ligne cette lettre d'information.


Lettre d'info n° 86 du CES – 8 juillet 2008
   

ASSEMBLÉE PLÉNIERE

Le Conseil économique et social consacre son Assemblée plénière des 8 et 9 juillet 2008 à l'examen des projets d’avis suivants :

-Les pôles de compétitivité : faire converger performance et dynamique territoriale, présenté par André MARCON au nom de la section des économies régionales et de l'aménagement du territoire ;

Accéder au dossier de presse ;

- L'emploi des jeunes des quartiers populaires, présenté par Fodé SYLLA au nom de la section du travail;

Accéder au dossier de presse ;

- Programme national de requalification des quartiers anciens dégradés (Article 12 du projet de loi de mobilisation pour le logement et la lutte contre l'exclusion), sur saisine gouvernementale, présenté par Henri FELTZ au nom de la section du cadre de vie ;

Accéder au dossier de presse ;

Accéder aux derniers travaux publiés par le CES

 

ÉVÉNEMENTS ET MANIFESTATIONS

Jeudi 10 juillet 2008, au Palais d'Iéna, Journée européenne de l'industrie

Samedi 20 et dimanche 21 septembre 2008 de 10 heures à 17 heures, au Palais d'Iéna, Journées européennes du patrimoine sur le thème Patrimoine et création

Retrouvez le programme des autres manifestations dans la rubrique
« Événements et manifestations ».

 

PUBLICATIONS RÉCENTES

Le CES a publié deux avis :

- Une agriculture productive soucieuse de prévenir les risques sanitaires et environnementaux, présenté par Michel PRUGUE au nom de la section de l'agriculture et de l'alimentation, adopté par l’assemblée plénière des 24 et 25 juin 2008 ;

- Les nanotechnologies, présenté par Alain OBADIA au nom de la section des activités productives, de la recherche et de la technologie, adopté par l’assemblée plénière des 24 et 25 juin 2008 ;

et une communication :

- Pour un statut de l’association européenne, présentéepar Jean-Marc ROIRANT au nom de la délégation pour l'Union européenne et adoptée par le Bureau du CES le 10 juin 2008.


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9 juillet 2008 3 09 /07 /juillet /2008 07:36
Sylvia PINEL, Députée PRG de Tarn-et-Garonne, est intervenue aujourd'hui
dans la discussion générale sur le projet de loi constitutionnelle de
"Modernisation
des Institutions de la Ve République" (deuxième lecture). Voici le texte de
son intervention à la tribune de l'Assemblée nationale au nom des Députés
Radicaux de Gauche :


Monsieur le Président,

Monsieur le Premier ministre,

Madame le Garde des Sceaux,

Monsieur le Ministre,

Mes chers collègues,

L'Histoire constitutionnelle de notre pays s'accélère. Qu'on le veuille ou
non, déjà forte d'une grande diversité de régimes politiques, elle se
dirige, plus vite que jamais, vers la VIe République…

Oui, mes chers collègues, force est de constater que la Ve République est à
bout de souffle ! Les gardiens du temple sont de moins en moins nombreux,
les fondations sont atteintes, le socle vacille et le mythe s'effondre.
C'est bien à sa fin programmée que nous assistons désormais!

Et ce projet de loi constitutionnelle n'est probablement que la dernière
tentative pour sauver ce qui peut l'être, et *conserver* une République qui
n'aura dès lors de « 5e » que le chiffre ! De ce point de vue, cette réforme
exprime d'abord et avant tout un *conservatisme* puisqu'il s'agit bien de
tenter de CONSERVER une Ve République usée, fatiguée et profondément
dénaturée…, après 22 révisions…, et une pratique institutionnelle toujours
plus éloignée de la volonté du *pouvoir constituant originaire*, à commencer
par celle de Michel Debré et du Général de Gaulle.

D'ailleurs, n'est-ce pas De Gaulle lui-même qui aimait à répéter qu'*« une
Constitution, c'est un esprit, des institutions, une pratique » *? Et bien
mes chers collègues, il faut bien admettre que l'esprit comme la pratique de
1958 n'ont plus rien à voir avec l'esprit et la pratique d'aujourd'hui, et
plus encore (et souhaitons-le !) de demain.

Aussi, dans l'esprit comme dans la pratique, je crois que nous pouvons
d'ores et déjà conclure que la Ve République est en train de se faire
rattraper par notre longue histoire constitutionnelle. Elle déjà appartient
au passé.

Le temps est donc venu de sortir de la crise de régime dans laquelle nous
nous trouvons et de mettre ENFIN en phase l'esprit et la pratique de nos
Institutions avec les attentes démocratiques d'aujourd'hui. Cinquante après
1958, il n'est plus possible de se contenter, une nouvelle fois, de *changer
la République*, il nous faut *changer DE République* ! La vraie rupture, mes
chers collègues,  aurait été celle-là !

Rappelons-nous l'article 28 de la Déclaration des droits de l'homme et du
citoyen, préambule à la Constitution du 21 juin 1793. Que dit cet
article ? : *« un peuple a toujours le droit de revoir, de réformer et de
changer sa Constitution. Une génération ne peut assujettir à ses lois les
générations suivantes »*. Mes chers collègues, j'appartiens à une génération
qui refuse l'héritage de 1958 et le culte aveugle de la Ve République,
j'appartiens à une génération qui entend adapter les Institutions aux
exigences démocratiques et citoyennes de son époque.

Aussi, ce n'est pas à une quelconque « modernisation » des Institutions de
la Ve République que nous devrions nous atteler, mais plutôt à la création
des Institutions de la VIe République.

Le Président de la République et son Gouvernement ont fait un autre choix :
vous l'avez compris, ce n'est pas celui qu'auraient souhaité les Radicaux de
Gauche.

Mes collègues Gérard CHARASSE et Jean-Michel BAYLET l'ont rappelé en
première lecture, successivement, et respectivement ici-même et à la tribune
du Sénat : le plus vieux parti de France pour une VIe République
présidentielle.

La principale caractéristique d'un régime présidentiel n'est pas, comme
beaucoup le croient, la suprématie ou la domination du Président mais la
stricte séparation de l'exécutif et du législatif, laquelle séparation
constitue LA garantie d'un Parlement fort.

Peut-on alors revaloriser le Parlement, rééquilibrer les pouvoirs et
démocratiser le régime, le tout sans changer de République mais en
poursuivant une logique d'ajustements et de réglages ?

Encore une fois, la réforme proposée n'est pas celle qu'auraient souhaité
les Radicaux de gauche. Toutefois, toute amélioration du régime existant
constitue bien évidemment un progrès tant il est à bout de souffle et en
bout de course. Et il faut bien reconnaître que de nombreuses dispositions
contenues dans ce projet de loi, après un premier passage dans les deux
assemblées parlementaires, contribuent à améliorer le système actuel. Le
nier serait faire preuve d'irresponsabilité politique et d'un manque certain
de discernement et d'ambition.

Il est toujours dangereux sur un texte qui engage l'avenir de nos
Institutions d'opter pour une grille de lecture qui soit uniquement
partisane, inspirée de la seule actualité et s'inscrivant dans le court
terme. Je m'adresse ici aussi bien à mes partenaires de l'opposition et à
mes collègues du groupe SRC qu'à la majorité dans son ensemble.

Il faut savoir se projeter dans l'avenir, imaginer l'opposition
d'aujourd'hui devenir majoritaire et inversement. Il faut oublier les
questions de personnes et surtout ne pas personnaliser les institutions. Il
faut dépasser les clivages politiques du moment. Bref, il faut prendre de la
hauteur et se livrer à un exercice de conceptualisation pas toujours facile,
j'en conviens, surtout par les temps qui courent. Mais quand il s'agit de la
Constitution l'exercice est indispensable.

C'est ainsi que les Radicaux de gauche considèrent comme une avancée toutes
les mesures qui permettent d'améliorer l'expression du pluralisme politique
et confèrent de nouveaux droits aux minorités politiques et parlementaires.
Une démocratie moderne ne peut se contenter d'une bipolarisation
gauche/droite trop affirmée et organisée exclusivement autour de deux grands
partis politiques. Les Français ne se retrouvent pas dans le dualisme
simplificateur gauche/droite, *a fortiori* lorsqu'il se combine au très
réducteur clivage entre deux grands partis politiques, lesquels ne sauraient
incarner SEULS la majorité pour l'un et l'opposition pour l'autre.

De la même façon, la vie parlementaire doit pouvoir s'organiser autour de
plusieurs groupes politiques de la majorité et de l'opposition, ce qui
implique des groupes minoritaires de la majorité et des groupes minoritaires
de l'opposition, mais également, le cas échéant, des groupes qui
n'appartiennent ni à l'une ni à l'autre.

Plus il y aura de groupes et mieux se portera notre démocratie parlementaire
car elle n'en sera que plus représentative et donc plus légitime. Et chacun
d'entre eux doit pouvoir disposer de « droits spécifiques ». Ce fut l'objet
d'un amendement des parlementaires Radicaux de gauche en première lecture et
que le Sénat a adopté. Nous veillerons à ce qu'il soit conservé en deuxième
lecture par notre assemblée. Il permettra à n'en pas douter un progrès de
notre démocratie parlementaire. Un petit progrès certes, mais un progrès
tout de même…, qui, s'il venait à se combiner avec l'introduction d'une dose
de proportionnelle pour les élections législatives, comme nous le proposons
à nouveau, changerait alors la physionomie de notre assemblée et l'exercice
du travail parlementaire.

Cela permettrait alors d'atténuer les effets désastreux engendrés par le
quinquennat ET la simultanéité des élections présidentielle et législatives,
qui les deux associés laminent les « petits » partis, du moins tous ceux qui
n'ont pas l'espoir de placer un représentant au second tour de l'élection
présidentielle, appauvrissant ainsi le pluralisme politique et les
possibilités de contre-pouvoir face à la domination présidentielle.

A partir du moment où le texte constitutionnel proposé par le Gouvernement
ne permet pas de changer de République et de passer à la VIe, les Radicaux
de gauche sont dans un état d'esprit responsable et pragmatique visant à
améliorer au maximum la situation existante qui ne satisfait plus personne
(ou presque) et donc de pousser au maximum la logique réelle, mais parfois
trop timide, de revalorisation du Parlement.

C'est ainsi que nous proposons également un encadrement plus strict du 49-3
en limitant son usage par le Gouvernement aux seuls projets de loi de
finances et projets de loi de financement de la sécurité sociale ;

Ou encore que nous avons déposé un amendement qui propose de faire référence
dans la Constitution à la possibilité pour le Parlement de créer des
commissions d'enquête dans le cadre de ses missions de contrôle et
d'évaluation de l'action du Gouvernement, tout en renvoyant aux règlements
des assemblées parlementaires le soin d'inclure leurs créations dans les
droits spécifiques de tous les groupes parlementaires. Ici aussi l'avancée
serait indéniable pour l'exercice de notre démocratie et permettrait un bien
meilleur contrôle de l'exécutif.

Cette deuxième lecture peut encore être l'occasion de nombreuses
améliorations à cette réforme, qui si elle n'est pas une « rupture », peut
permettre une remise en cause du régime…, MAIS à condition de poursuivre le
travail d'amendement entamé à l'Assemblée et poursuivi au Sénat sans pour
autant revenir sur certaines dispositions.

C'est pourquoi, les Députés Radicaux de gauche proposeront également de
mieux encadrer le pouvoir de nomination du Président de la République, de
donner au moins deux présidences de commissions permanentes de chaque
assemblée à d'autres groupes que le groupe majoritaire, de supprimer
l'instauration de « députés des Français de l'étranger » qui n'a aucun sens,
tout comme l'inscription dans la Constitution des nombres maximums de
députés et de sénateurs.

Nous veillerons également à voir maintenir dans la rédaction finale
l'instauration de la parité professionnelle et sociale entre les hommes et
les femmes.

Autre disposition que nous souhaiterions voir rester, celle que nous avions
proposée ici et qui a été acceptée au Sénat : la limitation des membres du
Conseil constitutionnel aux 9 membres nommés : rien ne nous semble justifier
la présence à vie des anciens présidents de la République au sein d'une
Institution aussi puissante. D'ailleurs, à propos du Conseil constitutionnel
il faudra bien un jour revoir son fonctionnement et l'usage de certaines de
ses prérogatives.

Encore un point sur lequel nous souhaiterions le statu quo : la question de
l'adhésion d'un nouveau membre à l'Union européenne. Les Radicaux de gauche
ne pourront pas accepter une mesure discriminatoire à l'égard de la Turquie,
grand pays laïc qui aura toute sa place dans l'Union européenne aussitôt
qu'il répondra à tous les critères de Copenhague.

Enfin, nous défendrons à nouveau un amendement qui a pour objectif de
rappeler que le principe de laïcité qui fonde notre République n'a qu'une
seule définition : celle contenue dans la loi de 1905. Il n'y a ni laïcité
positive ni laïcité négative ! Et les Radicaux de gauche s'opposeront dans
l'avenir à toute tentative de modifier la composition du Conseil économique
et social pour y introduire des représentants des cultes et des courants
spirituels.

Mes chers collègues, pour les Radicaux de Gauche, la Ve République fait déjà
figure d'« *Ancien régime »*. Toutefois, s'il venait à être adopté, ce
projet de loi constitutionnelle, avec toutes ses avancées indéniables mais
également avec toutes ses imperfections et insuffisances, modifiera en
profondeur la Constitution de 1958. Ce nouveau texte qui en résultera fera
alors office de transition constitutionnelle… car les jours de la
VeRépublique sont comptés : la VI
e est en marche. Elle est inévitable. Et c'est pourquoi, elle sera la
priorité de l'actuelle opposition dès qu'elle redeviendra majoritaire, et
les Radicaux de gauche, en tant que composante de cette nouvelle majorité,
prendront alors toute leur part à sa construction.

En attendant donc la VIe République, les Radicaux de gauche devront se
prononcer très bientôt sur ce texte de transition à l'issue de sa deuxième
lecture, puis à nouveau devant le Congrès.

Nous n'écartons à ce jour aucune option… , et de la rédaction finale issue
de nos travaux, et du sort de certains de nos amendements, dépendra le vote
des Radicaux de gauche.

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8 juillet 2008 2 08 /07 /juillet /2008 15:38
Réforme des Institutions de la République Française.
- Le point sur Google actualités
le 8 juillet à 12h01.


Institutions: Congrès du Parlement prévu le 21 juillet à

Versailles
Le Monde - Il y a 2 heures
Le Congrès du Parlement, dernière étape de la réforme des institutions, devrait avoir lieu le lundi 21 juillet après-midi à Versailles, selon le calendrier ...



Les députés planchent à nouveau sur une réforme incertaine des ...
AFP - Il y a 7 heures
PARIS (AFP) — Les députés planchent à nouveau mardi sur la réforme des institutions dont le sort est toujours incertain, l'opposition restant campée sur un ...
La réforme des institutions poursuit son difficile parcours du ...
Les Échos - Il y a 7 heures
Les députés se penchent ce soir, en deuxième lecture, sur le projet de réforme constitutionnelle. A l'approche du Congrès de Versailles, prévu le 21 juillet ...
« Il vient un moment où l'on doit se déterminer en fonction de l ...
Les Échos - Il y a 7 heures
Vous reconnaissez-vous dans le texte tel que modifié par le Sénat puis la commission des Lois de l'Assemblée ? Dans l'ensemble, oui. ...
Réforme des institutions : la majorité peine
Ouest-France - Il y a 7 heures
La validation du texte de la réforme des institutions avant le 21 juillet, date prévue pour le Congrès à Versailles, est de moins en moins certaine. ...
Les députés planchent à nouveau sur les institutions
Challenges - Il y a 7 heures
Les sénateurs ont amendé le texte, notamment sur la procédure d'adhésion à l'Union européenne. L'Assemblée nationale doit examiner en seconde lecture, ...
L'Elysée engage une course contre la montre sur la réforme des ...
Le Monde - 7 juil 2008
Le retour en deuxième lecture, mardi 8 juillet à l'Assemblée nationale, du projet de loi constitutionnelle sur les institutions, lance une course contre la ...
REFORME DES INSTITUTIONS
nouvelobs.com - 7 juil 2008
Selon Bernard Accoyer, président de l'Assemblée nationale (UMP), la réunion des deux assemblées en Congrès sur la réforme des institutions pourrait être ...
Réforme des institutions : l'état du compromis, après des semaines ...
Le Monde - 7 juil 2008
Avant l'examen en deuxième lecture à l'Assemblée nationale du projet de loi sur les institutions, voici l'état du compromis. Elargissement de l'Union ...
La réforme des institutions se jouera à quelques voix
20minutes.fr - 7 juil 2008
Véritable inquiétude ou effort de mobilisation? Deux semaines avant le vote sur le projet de réforme des institutions, Patrick Devedjian, le secrétaire ...
Devedjian: la réforme des institutions se jouera à "quatre ou cinq ...
Le Monde - 7 juil 2008
Le secrétaire national de l'UMP Patrick Devedjian a déclaré lundi qu'actuellement l'adoption du projet de réforme des institutions lors du Congrès du ...
Révision constitutionnelle : Karoutchi maintient le 21 juillet
Les Échos - 6 juil 2008
Roger Karoutchi, secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement, a affirmé que le gouvernement était prêt à suspendre le débat sur les 35 heures pour ...
Institutions: Le Congrès réuni le 21 juillet?
Le journal du dimanche en ligne - Il y a 3 heures
Le Parlement devrait être convoqué en Congrès à Versailles le lundi 21 juillet pour entériner la réforme des institutions, et la session extraordinaire ...
REVUE DE PRESSE
Nouvelles d'Arménie - 6 juil 2008
Les demandes d’adhésion à l’UE seraient soumises soit à référendum, soit au Parlement réuni en Congrès. Échaudé par le rejet du précédent compromis sur ...



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24 juin 2008 2 24 /06 /juin /2008 18:39
Communiqué de presse : adoption d'un amendement au PJLC
Modernisation des Institutions de la 5e République
 

Paris, le 24 juin 2008



*Adoption au Sénat d'un amendement des Parlementaires Radicaux de gauche qui
renforce les droits de l'opposition parlementaire d'une part et des
minorités politiques d'autre part.***


Dans la discussion sur le projet de loi de *« Modernisation des Institutions
de la Ve République »*, *les parlementaires Radicaux de gauche poursuivent
leur travail d'enrichissement et d'amélioration du texte* à travers la
défense et l'adoption de certains de leurs amendements déposés à l'Assemblée
nationale et au Sénat. En effet, après l'adoption d'un amendement de
suppression de l'article 6 du projet de loi, un autre amendement, lui aussi
déjà déposé par les Députés Radicaux de gauche à l'occasion de la première
lecture à l'Assemblée nationale, vient d'être adopté dans une version
remaniée par le Sénat.

Cet amendement proposé par le Sénateur *Jean-Michel BAYLET et plusieurs de
ses collègues Radicaux de gauche* modifie la rédaction de l'article 24 du
projet de loi et permettra d'accroître et de garantir au sein des deux
assemblées parlementaires les *droits aussi bien de l'opposition que des
minorités politiques*. C'est donc un réel progrès pour l'exercice de notre
démocratie parlementaire d'une part, mais également et surtout une avancée
pour l'expression parlementaire du pluralisme politique d'autre part.

L'amendement adopté par le Sénat permet d'inscrire dans la
Constitution la *reconnaissance
par les règlements des assemblées de « droits spécifiques »** aux groupes
parlementaires qui appartiennent à l'opposition de chaque assemblée ainsi
qu'aux **« groupes minoritaires »*. Au-delà du renforcement des droits de
l'opposition, cette disposition garantit constitutionnelleme
nt des droits
aux *groupes parlementaires minoritaires* qui ne souhaitent être classés ni
dans la majorité ni dans l'opposition. En effet, cet amendement permet de
distinguer « opposition parlementaire » et « minorité parlementaire », deux
notions qui ne se confondent pas nécessairement : si tous les groupes de
l'opposition sont minoritaires, tous les groupes minoritaires ne sont pas
toujours dans l'opposition.

*L'amendement des parlementaires Radicaux de gauche prend donc en compte la
réalité et le pluralisme de la vie parlementaire*
, laquelle ne doit pas,
selon eux, se confondre avec la vie politique, sa bipolarisation croissante
et son glissement dangereux vers le bipartisme.

*Liste des « Parlementaires Radicaux de gauche et divers gauche » qui ont
déposé cet amendement :* Jean-Michel BAYLET (Sénateur), Gérard CHARASSE
(Député) , André BOYER (Sénateur), Yvon COLLIN (Sénateur), Gérard DELFAU
(Sénateur), François FORTASSIN (Sénateur), Paul GIACOBBI (Député), Annick
GIRARDIN (Député), Joël GIRAUD (Député), Dominique ORLIAC (Député), Sylvia
PINEL (Député), Chantal ROBIN-RODRIGO (Député), Christiane TAUBIRA (Député),
François VENDASI (Sénateur), Chantal BERTHELOT (Député), Albert LIKUVALU
(Député) et Jeanny MARC (Député).

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18 juin 2008 3 18 /06 /juin /2008 07:44
PROJET DE LOI CONSTITUTIONNELLE
DE MODERNISATION DES INSTITUTIONS  DE LA Vème REPUBLIQUE


INTERVENTION DE JEAN-MICHEL BAYLET
SENAT – LE 17 JUIN 2008

 

Monsieur le Président,
Monsieur le Premier Ministre,
Mesdames, Messieurs les Ministres,
Mes chers collègues,

Depuis sa promulgation le 4 octobre 1958, la Constitution de la Vème
République a fait l’objet de plusieurs révisions mais rarement, et même
jamais, d’une réforme profonde. Cinquante ans après, le moment est venu de
redonner un nouveau souffle à nos institutions. Sans attendre, celles-ci
doivent être rééquilibrées afin de mettre le droit en accord avec les faits.

En effet, l’accumulation de différents facteurs a rendu de plus en plus
inapte le « parlementarisme rationalisé » inspiré, à l’époque, par la
recherche de la stabilité gouvernementale.

Au fil des décennies, le principe de séparation des pouvoirs, si cher à
Montesquieu, est devenu un mythe. Dans la pratique, la Constitution de la
Vème République a favorisé l’exécutif au détriment du législatif.

 L’installation du fait majoritaire, l’élection du président de la
République par tous les Français, puis, plus récemment, l’instauration du
quinquennat et l’inversion du calendrier électoral, ont achevé d’accentuer,
sans contre-pouvoirs, la nature présidentielle de notre régime. Et lorsque
ce régime présidentiel consiste à disposer d’un exécutif à deux têtes dont
l’une est élue par le peuple et dont l’autre est responsable politiquement
devant le Parlement, nous sommes face à une anomalie conceptuelle à laquelle
il convient de remédier.

Le projet de loi constitutionnelle qui nous est proposé est-il en mesure de
répondre à l’urgence institutionnelle de notre pays ? Je crains hélas que
toutes les conditions ne soient pas réunies pour permettre à notre
démocratie de s’épanouir davantage.

 Votre réforme, Monsieur le Premier Ministre, me semble trop timide et les
radicaux de gauche, qui se sont investis sur cette question depuis près de
20 ans, souhaiteraient plus de courage et de détermination. Si le texte
propose des avancées notables –et que nous apprécions– il ne va pas au bout
d’une certaine logique qui consisterait à restaurer véritablement le pouvoir
parlementaire en supprimant les verrous judicieusement posés par les
constituants de 1958 et qui ont conduit, in fine, au musellement des
assemblées.

En effet, il aurait été souhaitable d’aller plus loin et –disons-le– d’aller
vers la VIème République, plus à même de répondre au défi de l’équilibre
général de nos institutions. Dans cet esprit, Les radicaux de gauche avaient
d’ailleurs déposé en 2000 au Sénat et à l’Assemblée nationale une
proposition de loi destinée à offrir aux Français une Constitution rénovée
qui prenne en compte leurs aspirations, rationalise certaines de nos
procédures parlementaires et juridiques afin de leur rendre le pouvoir dont
ils peuvent parfois s’estimer légitimement privés.

Notre vision, que j’ai eu l’occasion de défendre devant le Comité Balladur,
est audacieuse, mes chers collègues. En effet, nous proposons un régime
présidentiel fondé sur une séparation stricte des pouvoirs.

Dans cette perspective, nous avons déposé une série d’amendements qui
permettent d’en finir avec cette dyarchie au sommet de l’Etat qui est
–reconnaissons-le– une exception dans les démocraties occidentales.

 Naturellement, il va de soi que l’instauration du régime présidentiel
repose sur un renforcement puissant et sans faux-semblants des pouvoirs du
Parlement. Nous proposons donc de mettre un terme au droit de dissolution et
à la motion de censure. Nous voulons également la maîtrise par le Parlement
de son ordre du jour et de son fonctionnement, ce qui implique naturellement
la suppression totale de l’article 49.3 et du recours à la procédure
d’urgence pour le vote des  lois.

            La revalorisation des droits du Parlement passe aussi par la
possibilité pour celui-ci de donner son accord sur certaines nominations du
Président de la République, et non pas seulement son avis. Nous proposerons
donc une modification rédactionnelle à l’article 4.

Voici quelques uns, parmi d’autres, des dispositifs qui nous sembleraient
opportuns.

            Restauré dans ses droits, le Parlement doit aussi garantir
l’expression du pluralisme. C’est un volet de la réforme auquel nous tenons
et je dois dire que le projet de loi est insuffisamment volontaire sur ce
thème. C’est pourquoi, nous proposerons, nous radicaux de gauche, une autre
rédaction de l’article 24 sur les droits des groupes, car le critère de
distinction de la majorité et de l’opposition retenu ne recouvre pas
l’exacte réalité de la vie parlementaire et encore moins sa diversité.

En outre, nous souhaitons l’introduction d’une dose de proportionnelle pour
l’élection des députés. En effet, on ne peut pas à la fois proclamer vouloir
renforcer les droits des citoyens et les priver du premier d’entre eux,
celui d’être représentés au Parlement dans la diversité de leurs opinions.

Le texte est insuffisant sur ce thème et les amendements de la commission
des Lois, Monsieur le rapporteur, destinés à bloquer une éventuelle
alternance au Sénat en constitutionnalisant le mode de scrutin, sont une
provocation ; à tel point d’ailleurs que vous avez préféré les retirer, mais
il n’empêche que le problème du mode d’élection des Sénateurs et de
l’alternance dans la haute assemblée reste posée et ne reçoit ni réponse, ni
proposition de votre part.

Les radicaux de gauche seront intransigeants sur ce point. Tout comme nous
le serons aussi s’agissant de l’article 33 affublé, en première lecture,
d’un critère démographique qui vise clairement la Turquie. Nous mettrons
tout en œuvre pour revenir sur ces petits calculs indignes de la Loi
fondamentale.

Car, mes chers collègues, la Constitution c’est aussi un ensemble de
principes fondamentaux qui doit rester à l’abri de toute transaction
circonstancielle ou partisane.

Je pense en particulier à la laïcité de plus en plus fragilisée dans son
essence. Alors qu’elle devrait être un principe intangible, sa définition
varie au gré des débats et des souhaits de chacun. Pour les radicaux, il n’y
a pas de laïcité positive, pas plus qu’il n’y a de laïcité négative ou même
plurielle. Notre République ne saurait se définir en fonction d’une laïcité
à géométrie variable. C’est pourquoi, nous souhaitons que soit rappelé avant
l’article 1er les sources de ce principe : elle est définie dans la loi du 9
décembre 1905, dans la loi de la République.

 Mes collègues députés radicaux se sont abstenus sur ce texte, et leur
président Gérard Charasse a parlé d’une abstention positive, c’est dire que
malgré les critiques, nous trouvions des avancées et même beaucoup d’espoir.
La vérité nous oblige à vous dire, Monsieur le Premier Ministre que les
amendements de la Commission des Lois du Sénat, or l’heureuse initiative
concernant la Turquie scandaleusement visée par la règle des 5%, ont
beaucoup choqué.

Malgré cela, nous voulons rester confiants et comme l’ont fait nos collègues
Députés, les Sénateurs radicaux de gauche s’abstiendront. Mais sachez que
nous passons d’une abstention d’espoir à une abstention négative de
prudence. J’espère, M. le Premier Ministre, que d’ici le Congrès, vous
saurez faire évoluer de manière satisfaisante ce texte –et j’en ai dit
certaines conditions– et que nous pourrons enfin doter la France d’une
Constitution moderne et plus démocratique.
 
Direct sur la chaîne Public-Sénat.
http://www.publicsenat.fr/
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11 juin 2008 3 11 /06 /juin /2008 14:13
Changements en vue pour nos ambassades dans le Monde.

Parmi les décisions qui seront validées mercredi- par le président de la République et le gouvernement - figure une complète redéfinition du format des quelque 150 ambassades françaises dans le monde, selon l'Elysée.Trente conserveront, d'ici trois ans, leur format actuel et des services totalement polyvalents.

Deux tiers d'entre elles devront se réorganiser pour se concentrer sur des missions prioritaires, définies en fonction du pays (relations économiques, développement ou relations politiques). Enfin, une trentaine ne seront plus chargées que d'assurer une "présence diplomatique" de la France, avec des effectifs très réduits.

Le Quai d'Orsay s'est donné trois ans pour mener à bien cette réforme, quelques dizaines d'expérimentation devant être menées dès 2009.Image jpg-Ambassade de France en Argentine-Buenos Aires - Lien sur site web Image jpg site ambassade :http://www.embafrancia-argentina.org/article-imprim.php3?id_article=15


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31 mai 2008 6 31 /05 /mai /2008 21:38
A l'assemblée nationale,  réforme des institutions suite.
  L'Assemblée nationale a ajouté ce jeudi une dispositionau projet de réforme des institutions, rendant le référendum obligatoire pour l'entrée dans l'Union européenne de pays représentant plus de 5% de sa population, ce qui concerne notamment la Turquie.

Cette disposition a été entérinée par 48 voix contre 21. Le projet initial du gouvernement supprimait le référendum obligatoire pour toutes les demandes de nouvelles adhésions pour donner le choix entre ratification par voie parlementaire ou référendum.Source 20minutes.fr-image jpg AFP: hémicycle AN.
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