Politique de la nouvelle municipalité
en matière de démocratie participative....et d'ouverture.
Article paru dans le quotidien les D.N.A. du DIMANCHE 27 AVRIL 2008 en pages locales, extraits:
Conseils en démocratie participative.
Le conseil économique et social local de Colmar doit être opérationnel en septembre, tout comme les trois nouveaux conseils de quartier. Gilbert Meyer attend de ces assemblées « un autre regard sur l'avenir de la cité que celui des élus ».
Gilbert Meyer ne gâche pas son plaisir d'occuper un terrain sur lequel personne ne l'attendait ; à commencer lui-même. Ce fut d'abord l'ouverture politique aux écologistes et à une frange de la gauche. C'est aujourd'hui au tour de la démocratie participative, antienne de Ségolène Royal. Il aime en rire. Surtout quand il s'agit de passer à l'action en ouvrant sa boîte à outils. Le premier d'entre eux est le conseil économique et social local (CESL) qui « associera de façon institutionnelle une partie de la ville à la gestion de la cité », note Yves Hemedinger, premier adjoint. Composée de 36 à 40 personnes bénévoles, cette assemblée doit « apporter un autre regard que celui des élus », précise Gilbert Meyer qui considère qu'une équipe majoritaire élue par 40 % de la population « ne peut se targuer de diriger la collectivité » et déplore « l'absence de certaines sensibilités politiques » au conseil municipal.
« Le périmètre du conseil échappera au maire et au conseil municipal »
Le maire s'est inspiré du CESL existant depuis quatre ans à Châlons-en-Champagne en y apportant les améliorations suggérées par le député-maire de la ville, Bruno Bourg-Broc. Il sera présidé par Gilbert Meyer et comptera trois collèges dont les membres seront renouvelés tous les trois ans. Le premier collège comprendra 10 à 15 représentants désignés par des établissements publics (CCI, ANPE, Assedic, Chambre d'agriculture...) et des partenaires sociaux (organisations syndicales et patronales, commerçants, professions libérales...). Le deuxième collège sera composé de 15 à 20 Colmariens élus par l'ensemble des volontaires. Le troisième collège comprendra de six à huit personnes qualifiées désignées par le maire. Le règlement du futur conseil doit être approuvé par le conseil municipal avant les congés d'été pour être opérationnel en septembre. « Conseil consultatif et de propositions dont le périmètre échappera au maire et au conseil municipal, à l'exception des personnes qualifiées », le CESL pourra évoquer n'importe quel sujet, à l'exception des cas personnels. Il pourra être saisi par le maire ou faire des propositions par lui-même. Il fonctionnera avec cinq commissions, comme le conseil municipal.
Lire la suite sur site web des DNA:http://www.dna.fr/local/colmar/20080426_DNA004041.html
Franck Buchy
Article paru dans le quotidien L'ALSACE le samedi 26 AVRIL 2008 en pages locales
« Ouverture, proximité, contact ». Le nouveau credo de Gilbert Meyer se traduira en juin par la création de conseils de quartiers et d’un conseil économique et social local.
C’est une petite révolution que le maire de Colmar a annoncé hier. Souvent critiqué sur le terrain de la méthode, Gilbert Meyer veut prouver qu’il a vraiment changé et que la nouvelle gouvernance promise pendant la campagne n’était pas une parole en l’air. Au mois de juin, le conseil municipal devrait donc instituer deux conseils de quartier en plus de celui de Florimont-Bel-Air (un pour Europe/Schweitzer et l’autre pour le reste de la ville), ainsi qu’un conseil économique et social local (CESL).
Ce dernier
« figurait dans notre projet pour Colmar », rappelle le maire, qui y voit
« un outil » pour pallier
« l’absence de certaines sensibilités au conseil municipal ». « Nous n’avons rien inventé », précise Gilbert Meyer, qui s’est inspiré de l’expérience menée depuis 4 ans à Châlons-en-Champagne.
Présidé par le maire,
« avec un périmètre de réflexion très large », le CESL devrait comporter entre 36 et 40 membres, répartis au sein de trois collèges : un premier collège de 10 à 15 représentants des partenaires sociaux et organismes publics (organisations syndicales et patronales, chambres consulaires, ANPE…) ; un deuxième collège ouvert à tous les Colmariens, avec 15 à 20 élus désignés par l’ensemble des candidats. Le maire, enfin, désignera les 6 à 8 membres du dernier collège, soit
« moins d’un quart des conseillers », souligne Gilbert Meyer.
L’objectif :
« Porter un autre regard que celui des élus sur la vie de la cité et resserer les liens entre le conseil municipal et la population. » Force de proposition, le CESL pourra aussi être consulté par le conseil municipal. À ce titre, cinq commissions devraient être crées, calquées sur celles du conseil municipal. Les candidats seront recensés et élus cet été, pour que le CESL soit opérationnel à la rentrée.
Il en sera de même pour les nouveaux conseils de quartiers, dont les maîtres-mots sont
« ouverture, proximité, et contact ». Pour Gilbert Meyer, il s’agit de
« franchir une nouvelle étape après une période de rodage sur Bel-Air/Florimont ». Les conseils devraient comporter
« une vingtaine de membres » pour Europe/Schweitzer et pour Bel-Air Florimont, et 35 pour le reste de la Ville. Le maire désignera des élus municipaux,
« mais les membres du monde associatif et de la population seront largement majoritaires ».
Chaque conseil sera invité à faire ses propositions au mois de septembre,
« pour les enregistrer dans le budget à venir », afin que
« chaque quartier puisse avoir un projet et se l’approprier ». Les conseils de quartier seront également consultés, par exemple sur les travaux de voirie.
L’effort de proximité de la municipalité se traduira enfin par des conseils municipaux décentralisés dans les différents quartiers :
« Il faut qu’en six ans, on ait fait le tour des neufs quartiers de la Ville. » Première étape en juin à Sainte-Marie.
Clément Tonnot