Le FMI a prévu de dégraisser ses effectifs, en plus des départs naturels à la retraite, mais aussi d'embaucher des salariés "spécialistes" de l'économie en provenance des pays émergeants.
Il semble que les conditions offertes pour le départ soit, une année et demi de salaires motivent de nombreux candidats ; mais tous ne pourront pas bénéficer de ces avantages puisque environ 150 devront quitter le fond monétaire international. Paradoxe , dans le cas de réductions d'effectifs, les salariés ne se bousculent pas au portillon mais ici, c'est l'inverse il y a "foule" pour partir....
WASHINGTON (AFP) - Le Fonds monétaire international (FMI) croule sous les demandes de départs volontaires, malgré la réforme dans laquelle il s'est engagé et qui a été adoptée à une quasi-unanimité par ses 185 Etats membres.
Un employé sur cinq, soit 591 sur un total de 2.900, veut bénéficier du guichet départ ouvert début mars pour réduire la masse salariale du Fonds qui accumule les déficits, a indiqué mardi à l'AFP le directeur général de l'institution, Dominique Strauss-Kahn.
C'est une fois et demi de plus que les 380 suppressions de postes visées par l'ancien ministre français des Finances dans le cadre d'une réduction de 13,5% des dépenses de fonctionnement de l'organisation, d'ici trois ans.
"Au moment où le FMI perd de sa pertinence pour les pays qui en sont membres, il souffre d'un défaut d'attractivité pour son propre personnel", juge Domenico Lombardi, président de l'Institut de politique économique de l'université d'Oxford. lire la suite sur YAHOO actualités :le-fmi-croule