C'est une éclatante démonstration pour la théorie du Big Bang. Il y a onze milliards d'années, la température de l'univers était bien celle que l'on avait prédite. Pour la mesurer à cette époque reculée, des astronomes ont transformé le VLT (Very Large Telescope) en thermomètre. Son spectrographe UVES a permis d'observer pour la première fois les raies d’absorption de molécules d'hydrogène et de monoxyde de carbone, présentes dans une galaxie lointaine, interposée entre un quasar et nous.
La spectrographie permet de déterminer la composition chimique d’un gaz peu dense à partir de ses raies d’émission ou d’absorption, c’est l’outil fondamental des astronomes lorsqu’ils cherchent à étudier les étoiles. Ces raies ne nous renseignent pas seulement sur la composition chimique des atmosphères des étoiles, elles fournissent aussi des indications sur leurs vitesses de rotation, la présence de champ magnétique et les températures qui y règnent.
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EN SAVOIR PLUS SUR LE BIG-BANG sur le site du CNRS:http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/dosbig/