avec le soutien de la gauche
Nouveau venu dans la vie politique, le Colmarien Laurent Lambert représentera la Gauche dans le canton de Rouffach.
Ne cherchez pas : Laurent Lambert n’est pas encore un visage connu dans les communes du canton de Rouffach. Ayant ses racines dans le Val d’Argent, demeurant à Colmar, il découvrira les lieux à l’occasion de ces élections cantonales : « Être un Colmarien candidat dans le canton de Rouffach n’est pas un handicap pour moi ». L’homme y arrive comme « candidat de la gauche », dit-il, avec l’investiture du Parti radical de gauche (PRG) : « Mon cœur et ma sensibilité sont à gauche. Ce parti, qui est sain, me semble être le parti qui me correspond le mieux. »
Lorsqu’on lui demande pourquoi il se présente, en tant que jeune militant de ce mouvement, Laurent Lambert explique : « Il est temps pour moi d’être actif au sein d’un parti et de défendre des valeurs qui me semblent nobles. Pour moi, le PRG est un parti humaniste qui prend toujours fait et cause de l’humain et qui replace l’humain au cœur de l’action. » Voilà pour la philosophie.
Elle se traduit dans le concret par un engagement de la part du candidat : « Je n’aurai qu’un seul mandat. En tant que conseiller général je travaillerai à temps complet pour défendre les intérêts des habitants et des associations. » La population pourra me consulter chaque fois que ce sera nécessaire et les projets devront être discutés par l’ensemble des habitants.
Aussi fait-il d’ores et déjà une proposition : « J’aimerais qu’on tienne compte des anciennes générations. Par exemple – et l’idée a déjà été proposée ailleurs – je milite en faveur de la colocation pour personnes âgées. Ce serait un projet à réaliser dans le canton, plutôt que de mettre nos anciens dans des maisons de retraite. Plus on en parle, mieux cela vaudra. »
Autre préoccupation du candidat Lambert, l’écologie : « L’homme dans son environnement est un domaine qui doit être pris en compte tous les jours. Je pense même qu’il faudrait dispenser des cours d’écologie régulièrement aux enfants, comme il est également urgent de donner des leçons d’éducation civique. Il devient nécessaire de réapprendre aux enfants les civilités avec beaucoup de doigté. »
« Mon soutien ? Les habitants du canton »
Une fois conseiller général, Laurent Lambert rêve de mettre en place dans le canton de Rouffach un festival de théâtre de rues : « Je souhaite que le bilinguisme y soit intégré. Je ne pratique pas l’alsacien, mais je le comprends. Avec une telle manifestation, le canton peut voir bien plus loin que le Haut-Rhin et de cette manière se faire connaître hors de la région. »
Enfin Laurent Lambert partira à la rencontre des associations et des artisans : « Il convient de mettre certaines volontés au jour et de concrétiser les aides. »
En quelque sorte néophyte de la politique de terrain, Laurent Lambert possède aussi l’authenticité du jeune militant : « Pour cette campagne, je n’attends aucun soutien du président Buttner ou du ministre Bockel. Mon seul soutien ce sont les habitants du canton de Rouffach avec lesquels je compte faire équipe avant, pendant et après la campagne. Et pour être totalement clair : je suis un homme de gauche soutenu par la gauche. »
Et de conclure : « Je n’ai aucun a priori vis-à-vis des autres candidats. Étant de l’extérieur, je n’aurais à privilégier aucune commune du canton par rapport à une autre. Pour moi le canton, ce n’est qu’une seule âme et qu’un seul cœur. »
Journal L'ALSACE du dimanche 24 -02-2008 image jpg en haut L'Alsace légende:
Laurent Lambert : « Ne pas mettre nos anciens dans des maisons de retraite. » DR
image en bas à droite : Laurent Lambert et Hamama Balah sa suppléante.