21.05.2008
La position de la Commission européenne sur le projet d’Union pour la Méditerranée présentée devant le Parlement européen est moins ambitieuse et plus communautaire que le compromis franco-allemand décidé en mars. Un mois avant le Conseil européen de juin, les négociations entre les Etats membres vont s’accélérer afin de parvenir à un consensus final.
À quelques semaines de la Conférence de Paris des 13 et 14 juillet où sera lancée officiellement l’Union pour la Méditerranée, les dispositions exactes du projet restent à négocier. La Commission a présenté, mardi 20 mai, devant le Parlement européen, sa position sur le projet d’Union pour la Méditerranée. Il s’agit d’un préalable aux négociations entre les 27 qui doivent aboutir à la définition d’une position commune lors du Conseil européen des 19 et 20 juin.
Le projet actuel semble s’éloigner de plus en plus de l’ambition initiale défendue par Nicolas Sarkozy. Et la communication de la Commission ne fait que confirmer cette tendance.
Au départ conçu pour avoir une certaine indépendance vis-à-vis de l’UE, puisque qu’il ne devait concerner que les pays limitrophes de la Méditerranée, le projet est maintenant totalement réintégré dans le giron communautaire.
La France ne sera pas coprésidente de l’UPM
Sujet d’affrontement entre Paris et Bruxelles : la gouvernance de l’UPM. Paris souhaite une coprésidence exercée pour deux ans par deux pays issus des deux côtés de la Méditerranée, avec la France et l’Egypte pour le premier mandat.
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